Aden & Bella (L')
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 Une nouvelle année.

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Milena G. Alchester

Milena G. Alchester


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MessageSujet: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeDim 12 Avr - 1:19

    Une nouvelle année des plus turbulentes s'annonçait. Je rentrais en Terminale, et prenais conscience de la présence du BAC qui clôrait mes années lycée, et m'enfoncerais dans les méandres de la vie active. En ce jour des plus ensoleillés, moi, Marion Van Freschen, m'apprêtais à affronter cette nouvelle entrée dans ce lycée si réputé qu'est celui de Jean Racine. Sa réputation s'était batî sur des années et des années d'enseignement stricts et droits, du moins, c'est ce qui était stipulé dans les tracts distribués à chaque parent désirant scolariser leur enfant dans ce lycée. Derrière ce murs de béton, se cachait des enfants particulièrement lasse de cette structure maintenant trop banale à leurs yeux, qui se divertissaient par tous les moyens existants sur cette Terre, frôlant les interdits et les sanctions se révélaient durs, tout comme celles qui suivaient, infligés par nos parents, qui prétendaient ne vouloir que du bon pour nous, en nous retirant MSN, ou bannissant les soirées entre potes. Je n'avais jamais vu d'intêret à être ainsi avec sa progéniture, car je n'étais pas de ses enfants qui enfreignait les règles, enfin...Je possédais cet instinct de discrétion qui me permettait de passer inaperçu et de pouvoir profiter de la vie sans me soucier des sentences. Les minutes s'écoulaient, et je n'avais toujours pas bougé de mon lit, enfouis dans mes couvertures pourpres, offrant un contraste magnifique avec ma peau blafarde, teintée par le bronzage de l'été que j'avais passé à Collioure, une région proche d'Argelès sur Mer. Je ne me lasserais jamais de ces paysages, et de ce temps toujours radieux, dessinant un sourire presque involontaire sur chaque bouche. D'un geste lent et mal calculé, je portais ma main à ma bouche et émis un long baillement, jettant par la suite un regard dans le miroir qui prenait une grande partie d'un des murs de ma chambre. Mes cheveux ébouriffés, mon teint barbouillé, je n'étais aucunement en mesure de mettre un pied à Jean Racine, mais je comptais bien remédier à tout cela, en profitant d'une bonne douche, et d'un petit déjeuner riche en protéines. Si ce n'était que moi, je ne déjeunerais même pas, mais ma tendre mère tenait à ce que je mange le matin, afin que je sois en forme toute la journée et que je ramène des bonnes notes, cependant son remède matinale n'avait jamais fait effet, et je persistais à rentrer avec des six sur vingt. Je n'en étais pas fière, mais c'était potable, à mes yeux, contrairement à ceux de ma mère qui en demandaient toujours plus. Elle désirait que je repousse mes limites, que je travaille pour plus tard, m'en sortir. D'ailleurs j'avais eu la bonne idée de prendre la série Scientifique, bête que je suis. Le travail requis était monstre, et les matinées de science physique à travailler sur des TP fatiguants s'accumuleraient sans que je ne puisse faire quoique ce soit qui changerait quelque chose. C'était à la fois pathétique et enrichissant. Pathétique dans le sens, que le calcul du pH d'une mixture ne m'apporterait pas de connaissance en plus pour ma majorité, enrichissant dans le sens que..Non en fait, il n'y avait rien d'enrichissant. Les seules matières qui me poussaient à faire acte de présence était l'Anglais, l'Espagnol, l'Italien, le Français, les maths et l'histoire géographie. Bon j'admets que ça fait un bon paquet, mais dans la totalité des matières qui alimentent mon emploi du temps, ce n'est rien ! Je finis par longuement m'étirer et reposai ma tête sur l'oreiller avant que je n'entende des pas faire irruption dans les escaliers en bois de notre duplex. Un petit grincement animait chaque mouvement des chaussures, me forçant à sortir de cette fin de sommeil. « Marion, ma chérie, debout, le petit déjeuner est prêt ! » Un sourd grognement s'échappa de ma gorge, tandis que je tirai un peu plus mes draps, camouflant mon visage. Ma tendre maman, qui me connaissait si bien, fit claquer ses pieds contre le bois frais des escaliers, et déstabilisée, je me sentais comme dans l'obligation de quitter mon petit cocon. Je quittai mes douces couvertures et ouvris les fenêtres de ma chambre en grand, afin de nuir à la présence pesante de l'odeur de la cigarette. Je m'étais permise d'inviter ma meilleure amie hier soir, et nous avions fumé quelques joints, dans la limite du raisonnable, sans que ma mère ne le sache bien sûr. « J'arrive... » lâchai-je d'une voix rauque et désinteressé. Je ne tardai pas à faire un saut dans ma douche, profitant un maximum du jet d'eau et me vêtus d'un jean slim, accompagnée de chaussure basse à talon à la fois élégante et décontractée. Une chemise, avec un polo agrémentait ce style déjà unique et jalousée, puis ma longue veste acheva ma tenue du jour. Je m'emparai de mon sac Longchamps pourpre, assortis à mes couvertures, et grignotai une bonne tranche de pain grillé tout en buvant ma tasse de cappucino bien crémeux. Lorsque je fus réellement prête, Muffy, ma soeur ainée, me conduisit jusqu'au lycée, et m'abandonna devant la grande cour, délimitée par des grillages quelques peu détériorés avec pour seule entrée principale, une grande porte muraillée. Elle était déjà ouverte, et je pouvais entrapercevoir ma bande de potes, qui m'avait tant manqué, nonobstant le fait que j'avais revu ma meilleure amie, Anastacia, surnommée Nastia, hier. J'accélérai le pas, et les étreintes prirent places, je n'en oubliais aucun et surtout pas Matthias, ce garçon génial, qui faisait parti des privilégiés de mon entourage. Je lui embrassai le haut du front avec malice et soufflai, taquine. « Que Dieu te bénisse, mouhahah. » Je m'apprêtai à introduire une nouvelle conversation lorsqu'une blondasse platine que je détestais par dessus tout, vint casser le tout, en embrassant au coin des lèvres chaque garçon présent dans le groupe. Je lui décochai mon plus beau sourire hypocrite lorsque cette Orséis se fit plus proche de moi. « Merde, t'es pas morte, bouffée par les requins à Hawaï, c'est con. » « Eh non, malheureusement pour toi. Allez bye les cocos, les mecs, on se revoit plus tard (clin d'oeil) » Une pétasse péroxydée de merde. Si je n'étais pas coincée par les murs de cet établissement, je l'aurais sûrement détruite, cette Anaëlle.
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Dean Neil Stackhouse

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MessageSujet: Re: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeDim 12 Avr - 2:03

    Des phrases types du genres « Moi à ton âge, je travaillais beaucoup plus pour mes études et ne pensais pas qu'aux filles et à ma bande d'amis » ou telles que « Tu devrais écouter les conseils de ton père mon chéri, c'est pour ton avenir », faisaient partie d'un quotidien bien trop ennuyeux à mon goût, j'aimais m'amuser, retrouvé la bande pour des soirée de folie où la fumée de cigarette tournoyait dans la pièce, rendant l'air irrespirable. Bien sur la sujet du BAC me faisait vite retrouvé la dure réalité qu'est-celle de la vie et de l'avenir. Moi qui entrait à présent en terminal, j'allais prendre le tournant le plus important de ma vie - comme le disait si bien mes très chers parents -. La sonnerie de mon réveil-buzzer, me fit sortir de mes pensées et les pas de ma mère du haut de ses Jimmy Choo noir m'empêchait de me rendormir, sombrant une nouvelle fois dans les bras de Morphée. La maison bien qu'elle soit très bien construite était mal insonorisée, ou était-ce moi qui avait l'ouïe fine. Je pris donc mon courage à deux mains pour filer sous la douche, me débarrassant alors des déchets produit par mon corps durant la nuit encore chaude en ce mois de septembre. J'optais ensuite pour un polo assez léger avec une veste cintrée en cuir marron, un jeans slim et des Beatles Boots. Mes cheveux naturellement ébouriffé ne furent accompagné qu'une petite pointe de gel pour avoir - malgré leur éternelle apparence non coiffés - une petite touche d'un effet distingué. J'entrais dans la cuisine, osant me servir dans le réfrigérateur, le sourire heureux de ma mère me donnant la nausée, je préférais sortir un croissant, restant une bonne dizaine de minutes devant l'armorie à réfléchir - ou plutôt faire semblant - à ce que j'allais prendre. Vers les environs des 7h45, lorsque je regardais ma montre j'avalais la dernière gorgée de mon jus d'orange, attrapait mon sac de cours, le croissant à la bouche pour filé à la station du RER, révisant mon premier cours dans ce moyen de transport miteux. L'arrivée au lycée Jean Racine fut bien plus décontractée que je ne l'aurais crue, Nastia était déjà là et je lui baisa la joue pour la saluer, la bande arriva quelques minutes plus tard, après tout je n'était pas si en retard que ça. Vint au tour de Marion à arrivé au lycée, ma très chère Marion, toujours aussi belle et malicieuse. Lorsqu'elle me posa un baiser une le front, m'adressant la paroles d'une belle remarque qui n'était que : « Que Dieu te bénisse, mouhahah. », je ne pu que sourire. La grande Anaëlle fit son apparition, embrassant chacun des membres de la bande, du sexe opposé, au coin de la lèvre. Les pics lancés entre les deux jeunes filles me fit rire bien discrètement. Je regardais Marion lorsque cette blonde péroxydée s'en alla

    « On dirait bien que le soleil d'Hawaï lui à brûlé son dernier neurone. »


    Je souriais à ma petite blondinette qui la détestait tant, rien que la voir la regarder ainsi me faisait sourire un sourire taquin et en même temps jovial
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Milena G. Alchester

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MessageSujet: Re: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeDim 12 Avr - 2:50

    « On dirait bien que le soleil d'Hawaï lui à brûlé son dernier neurone. » Je ne pus canaliser mon premier rire de la journée, enfouis au fin fond de ma gorge, qui n'attendait plus qu'à entrer en action. Ainsi, j'explosai de rire, d'un rire jovial, enroulant les épaules des deux seules filles du groupe, Nastia & Lyla. Ses dernières se joignèrent à moi d'un simple sourire, tandis que mon élan de joie se dissimulait doucement face à l'arrivée du directeur du très cher lycée Jean Racine, Monsieur Durois. Il fit irruption sur l'estrade qui était destiné au évènement singulier, tel que la rentrée, et autres annonces qui bouleverseraient le fonctionnement de cet établissement. Il tapota deux coups sur le micro afin de prendre connaissance de l'état de ce bon vieux appareil, qu'il n'avait plus utilisé depuis des lustres. Il s'éclaircit la voix, d'un simple toussotement, et prit la parole, avec une pointe de détermination et de lucidité dans la voix. Tous, nous étions tournés en direction de la forme imposante du directeur. Plus aucunes paroles, ou bruits ne savaient se faire entendre, un silence délectable pour le directeur surplombait la cour, seule les paroles de cet homme brisait le tout. Un long discours barbant prit place, et augmenta la fatigue qui naissait chez moi depuis déjà quelques minutes. Je posai ma tête sur l'épaule de Mathias, les bras croisés sur ma poitrine, et fermai les yeux, profitant au maximum des dernières minutes de discours, qui m'étaient actuellement très précieuses. « ....J'espère en tout cas que chacun d'entre vous saura se plaire dans ce lycée à la renommée nationale. » La joue toujours déposée délicatement sur l'épaule de mon compagnon, j'applaudissais, accompagnant la grande assemblée d'élèves. Nous fûmes tous répartis dans les classes, et par chance je me retrouvai avec Mathias, Steeve son meilleur ami & Nastia, de quoi pouvoir se présager une bonne année, voire une merveilleuse année scolaire qui serait ma dernière d'ailleurs. Nous pénétrâmes tous dans notre classe attitrée, et je m’empressai de m’installer aux côtés de ma meilleure amie, et à proximité des deux garçons, donc juste devant eux. Par chance, nous nous localisions dans la rangée du milieu vers le fond, dans le but de ne pas trop attirer l’attention, même si nous savions très bien que ce ne serait pas le cas. Nous adorions nous faire remarquer, embêter les professeurs, enfin, je ne faisais qu’assister à ce genre de divertissement, je ne voulais pas que mes parents aient vent de mes insolences en classe. J’en paierais des conséquences abominables, auxquelles je ne m’accoutumerais jamais, car insupportable pour une adolescente de dix-sept ans telle que moi. « T’as vu Léo ce matin ? » « Roh, mais oublie ce bouffon, t’sais très bien qu’il est passé à autre chose. » « Ouais... » Ce Léo avait été mon petit ami avant les vacances d'été et nous avions cassé, sans réellement cassé, ce qui avait bien fait chier Mathias, qui n'avait jamais porté ce mec dans son coeur, et qui avait tenté de me faire croire qu'il m'avait trompé..J'avais essayé de démentir cette rumeur par tous les moyens, portant un réel amour pour Léo et même quand cette vérité s'était faite face à moi, je n'avais pas voulu cassé, pour ne pas me faire souffrir, mais ces vacances d'été m'avaient permis de faire le "deuil" de cette relation, enfin, c'est ce que j'avais cru. La discussion qui s'était entamée avec Nastia était parvenu aux oreilles des deux garçons, dont Mathias qui me lança une boulette de papier dans la tête, afin de, sûrement, me faire la morale.
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Dean Neil Stackhouse

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MessageSujet: Re: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeDim 12 Avr - 3:27

    Entendre Marion rire à gorge déployait me remplissait le cœur de joie, non pas que cette scène et mes sentiments sorte tout droit d'un film à l'eau de rose, mais il était bien évident qu'entendre l'une de vos proches amis rire ainsi alors que quelques mois auparavant elle pleurait à chaudes larmes pour les yeux d'un garçon qui n'en valait pas là peine, cela me réchauffait donc le cœur. Un silence digne d'un enterrement s'installa dans la cour de l'établissement, laissant ainsi le dirigeant de notre cher lycée Jean Racine prendre la parole. Lycée où nous faisions notre dernière année pour certains comme Steeve, Nastia, Marion & moi. Je sentis d'ailleurs la petite tête de Marion se poser sur mon épaule lors du discours, ma main alla chercher sa taille dans un geste amical pour lui prouver que j'étais présent à ses côté. Lorsqu'enfin l'heure du discours sonna à sa fin, j'applaudis par politesse, comme on me l'avait tant bien appris à faire. L'envie de reprendre les cours n'y était pas, puisque les traces de fatigues se cernait si bien sur mon visage. Lorsque nous fûmes tous dispersés dans les classe, - qui pour ma part & à mon plus grand bonheur, se constituait de mes très chers amis - la bande et moi nous assîmes à des places situées vers le font de la salle. La conversation vu vite tournée par ce petit merdeux de première classe nommé Léo. Ce petit c*n que Marion ne méritait pas. Je hurlais intérieurement de grand Merci à Nastia qui la remballa bien vite, mais je ne pu m'empêcher d'ajouter mon grain de sel, me précipitant sur un bout de feuille au fin fond de mon sac de cours, me munissant d'un stylo-bille et écrivant ma façon de penser à Marion. « Arrête donc de penser à ce petit trou du cul. Tu ne fais que souffrir d'avantage & vaut mieux pas. Je préfère voir une Marion souriante qu'une Marion détruite face à un tel trou du cul ». Mon regard pesant se posait sur elle en attendant une réponse de sa part, je savais, dû à son caractère qu'elle pouvait être surprenante, allait-elle le prendre bien, j'en doutais, tout autant de savoir si c'était de la manière inverse qu'elle prendrait les choses. L'entrée du professeur nous ralentîmes un peu dans notre discussion. Sa présentation fut brève, mais il entama son programme de l'année, chose que Marion n'écoutait guère puisque je la vis gribouiller sur la même feuille que je lui avais lancée quelques minutes plus tôt
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Milena G. Alchester

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MessageSujet: Re: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeDim 12 Avr - 4:54

« Arrête donc de penser à ce petit trou du cul. Tu ne fais que souffrir d'avantage & vaut mieux pas. Je préfère voir une Marion souriante qu'une Marion détruite face à un tel trou du cul » Je m'étais bien sûr attendue à ce genre de réflexion. Il n'avait pas tord, mais ce genre de vérité avait le don de me plonger dans une démoralisation plombante, qui saccageait toute ma bonne humeur du jour. Confuse, je sortis un crayon de ma trousse, déjà disposée sur mon bureau, et commençai à répondre, m'enfonçant dans une colère noire, employant des mots peu sympathiques et abordant un sujet qui s'était révélé tabou jusqu'à aujourd'hui. Dans le passé, Mathias était sorti avec ma sœur aîné, Muffy, et je les avais rebaptisé " Matuffy " un mix de leur deux prénoms. Ils frôlaient le parfait amour, mais Mathias brisa ce paradis, en trompant Muffy prétextant vouloir lui faire comprendre qu'eux, deux, ça n'avait jamais été possible. Je me remémorai les larmes, et la douleur de ma sœur aîné, et je ne pouvais m'empêcher d'éprouver de la haine envers l'acte de mon ami, qui restait malgré tout un des amis les plus nécessaires à ma bonne humeur. « Je sais, mais ce genre d'histoire, ça s'oublie, et j'doute des sentiments que j'éprouve pour lui, puis j'pense pas que tu sois le mieux placer pour l'ouvrir, tu crois pas ? Matuffy pow... » Je m'apprêtai à achever mon message sur un 'a' mais le professeur, qui avait décelé mon inattention face à ses paroles, s'enticha du bout de papier, coincé entre deux de mes doigts et le lut à haute voix. Je sentis mes joues s'empourprer, et ma culpabilité jaillir. Je n'osais même plus me retourner, présageant la rancune de Mathias, qui avait fait l'impasse de cet évènement. Bien sûr, je me doutais maintenant de la suite de la partie, il se la jouerait connard avec moi, embrassant Anaëlle, l'abordant telle sa meilleure amie, des choses qui m'insupporteraient par dessus tout. Le professeur s'approcha du tableau, prit la craie blanche et y marqua en caractère gras le mot " MATUFFY " Plus aucuns doutes, Mathias allait réellement me faire la gueule. « Matuffy ? Mademoiselle Van Freschen, pourriez-vous m’expliquer l’intérêt que vous voyez à communiquer par message, alors que vous avez la récréation pour cela. » J’haussai doucement les épaules et baissai la tête, gênée. J’espérais vraiment que le professeur serait indulgent, et ne ferais pas part de cet écart à ses collègues ou à mes parents, qui portaient bien trop d’importance à ma tenue en salle de classe. Finalement, le professeur reprit son cours, effaçant l'inscription en caractère gras sur son tableau, et la matinée s'écoula comme je l'avais prémédité. Mathias quitta la classe sans même m'attendre, et accoura dans les bras d'une Anaëlle aux anges, qui ne se doutait pas une seconde qu'elle était l'objet d'un jeu, et d'une vengeance sans précédent. Il l'a prenait sur ses genoux, l'embrassait dans le cou, et tout cela, en m'observant d'un oeil satisfait, compte tenu de mes réactions excessives. Ils étaient, à eux seuls, le fruit d'un énervement qui ne s'adoucirait que dans quelques heures. Les bras croisés sur ma poitrine, je reposai toute mon attention sur les discussions de la bande. Ces derniers préparaient une soirée pour la reprise, mais je doutais que j'y assisterais, encore bien trop bouleversé par cette première journée. A la pause déjeuner, la bande s'installa à sa table habituelle, et je suivais le mouvement, mais je fus coupée par l'arrivée de Léo, un sourire illuminant sa bouille basanée. Un pincement au coeur m'arracha un mince sourire forcé, tandis que le jeune garçon prenait mon plateau et entrelaçai ses doigts avec les miens de sa main libre. Nastia & Lyla me jetèrent des regards stupéfaits et interrogateurs et je leur répondis d'un simple haussement d'épaules. J'étais totalement impuissante face aux désirs de Léo. Je m'asseyai face à lui, et il prit rapidement la parole, dégageant mon visage de toutes mèches blondes perturbatrices, comme il avait eu l'habitude de le faire, du temps où nous étions encore ensemble. « Toujours aussi belle, ton bronzage m'a manqué. » « Merci... » « ça te dit qu'on s'voit à la fin des cours ? » « ... » « Allez, histoire de rattraper le temps perdu. » « D'accord, à dix-sept heures sur le parking. » « Sans problème. » Léo se redressa et m'embrassa tendrement sur les lèvres sans que je ne puisse riposter, et de toute manière, je ne l'aurais fais, j'avais entendu cette attention de sa part, depuis trop longtemps, malgré moi... Je me levais, et m'asseyai face à la place qui m'était destinée, face à Nastia & Lyla, qui me toisaient d'une manière qui me fit rapidement comprendre qu'elles désiraient des explications. Encore sous le choc, je ne répondis pas, croquant dans ma pomme, avant que des paroles d'une voix criarde et agaçante brisent cet état de léthargie. « il va r'sortir avec cette épave ?! " s'interrogea Anaëlle, s'adressant indirectement à moi. Je redressai doucement la tête, et lançai, à bout de nerfs par cette situation des plus embarassantes: « Fais attention à toi, p'tite platine de merde. et puis va lui (Mathias) sucer la bite, au lieu de l'ouvrir. " Mes propos étaient crus mais elle avait su me mettre hors de moi en employant un tel vocabulaire pour me définir. Je fis un signe à mes deux amies et nous quittâmes la table, sans prononcer un traître mot. J'enroulais les épaules de les deux partenaires qui se contentèrent de ma taille et je soufflais, incrédule: « On va se voir à la fin des cours. » « Be careful, chou. » répondit Nastia, calmement. Elle avait conscience de cette euphorie qui m'animait lorsqu'il s'agissait de Léo. En l'espace de quelques minutes j'avais fais abstraction du comportement désagréable de Mathias, qui devait être d'autant plus en colère contre moi, et je m'imaginais déjà son discours moralisateur, qui serait simplement dans le but de me mettre en garde, mais qui enfoncerait plus bas que terre la personne qu'est Léo, mais nous étions trop en froid, pour qu'il se permette cette familiarité, malheureusement pour lui. Je pourrais lui remettre sur le dos, le fait d'avoir sauté dans le gouffre, sans avoir pris de précaution.
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Dean Neil Stackhouse

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MessageSujet: Re: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeDim 12 Avr - 13:06

    J'étais un vrai gamin, connard, la pire espèces de con qu'il puisse y avoir sur terre, mais en même temps, c'était moi et personne n'arrivait à me changer - Peut-être bien Muffy, la sœur de Marion, mais non, là aussi j'avais jouer le con -. J'en étais conscient d'être ce personnage aussi désagréable, et celui-ci ne fit surface que lorsque le professeur lu cette phrase - et seulement celle-la - à haute voix « puis j'pense pas que tu sois le mieux placer pour l'ouvrir, tu crois pas ? Matuffy pow... ». Le professeur avait gentiment intercepté le petit bout de papier, nous faisons l'ultime honneur - ironie, ironie - de le lire de sa plus belle voix. J'avais fais l'impasse sur mon passé, le fait d'être sortit avec Muffy - une fille bien - mais revoir ce surnom écrit sur le tableau me mit dans la plus ravageuse des colères, l'une des plus noires de ma vie. Muffy & moi c'était du passé et j'avouais avoir fais le con, j'étais naturellement stupide, mais l'avoir quitté était à la fois une bonne et une mauvaise choses. J'avais trompé Muffy, lui faisant comprendre qu'elle et moi, ça ne pourrait jamais fonctionner, après tout, lorsqu'on est certains de tomber amoureux d'une autre personne, ne vaut-il mieux pas rompre avec sa petite amie - bien que mon choix pour rompre n'eus pas été le meilleur -. Dans le passé, j'étais certains de tombé sous le charme d'une personne proche de ma petite amie, plus je passais du temps avec Muffy, plus elle me manquait. Mais, avec le temps je me rendis compte que l'amour que je vouait à cette personne n'était qu'amitié et qu'à présent c'était Muffy qui me manquait. Mais c'était le passé, et j'avais tiré un trait sur cette histoire. J'en voulais à Marion d'avoir ressassé cette vieille histoire enfouie dans le fin fond de mon cœur et ma mémoire. Ainsi, lorsque la cloche annonça la pause, je me précipitait à l'extérieur, ne prenant pas la peine d'attendre mes amis. J'allais surement craqué défoncer une poubelle comme je l'avais si souvent fais, j'évitais seulement les endroit où les caméra se situaient. Mais cette fois, comme quelques fois auparavant, cette Blondasse d'Anaëlle croisa mon chemin. Je sifflais un simple « Hey Anaëlle. » avant que la blonde ne se retourne, le sourire aux lèvres, l'air plus cruche que ce matin. Je lui attrapais la main, la tirant vers la cours, je la posais sur mes genoux, l'embrassant dans le cou, remontant vers l'oreille, un vrai obsédé, mais mon regard était satisfait, posé sur la personne de Marion, sa bouille déconfite par la colère. La cloche annonçant la reprise des cours arriva bien vite, je savais qu'à présent je devais rester à une certaine proximité de Marion pour ne pas me prendre une énorme gifle. La pause de midi s'annonça et la bande choisi sa table habituelle, seule ombre au tableau, l'arrivée de Léo. Les événements s'enchaînèrent et Anaëlle fit une remarque qui me déplu, très fortement d'ailleurs. Je regardais donc cette péroxydée d'un regard plus que noir alors que les propos de Marion me brisaient lentement. Elle avait toujours eu des paroles assez crues, mais parler de moi de cette manière jamais - peut-être quelques fois -. Mon regard foudroyant toujours posé sur le minois de la blonde, celle-ci ne trouva qu'à répondre un petit « Oh, mais ça passe crème », non ça passait pas crème du tout, je me levais brutalement avant de rattraper mon amie, me postant devant elle

    « L'écoute pas Ri'... Entre elle & toi, l'épave c'est bien elle. »

    Je laissais un temps de silence, n'abordant pas le sujet qui fâche, le fameux Léo, je ne l'appréciait guère, mais la situation était bien trop tendue pour en parler. Là, l'important, c'était Marion, ce que la blonde péroxydée à dit, et ça réaction. Marion était susceptible et surtout, et j'en avais trop bien l'impression, peu confiance en elle.

    « Tu vas pas écouter cette limeuse de bites quand même. Oh Marion prend confiance en toi. »
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Milena G. Alchester

Milena G. Alchester


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MessageSujet: Re: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeLun 13 Avr - 1:07

D'un pas posé, Lyla, moi & Nastia, nous appretions à quitter le self pour la cour vide du lycée mais contre toute attente, nous fûmes couper dans notre lancée par l'arrivée fortuite de Mathias, qui voulait certainement se justifier sur la réplique déplacée de Anaëlle. Mon regard empreint de neutralité se plongea dans celui de Mathias tandis que je croisais petit à petit mes bras sur ma poitrine. Je fis un pas de manière à me retrouver à une distance moins importante de mon ami, et lui décocha une de mes plus belle claques. Pour le prmeier jour de retrouvailles, c'était sympathique, mais je me doutais bien qu'il s'y était attendu. Ce comportement me mettait hors de moi, et j'étais dans l'incapacité de lui pardonner sans lui avoir rendu la monnaie de sa pièce. Un sourire des plus hypocrites se dessina le long de mes lèvres avant que je ne fasse abstraction de sa présence, en passant à côté de lui sans même le toucher, alors que l'espace de passage se révélait très restreint. Je poussai la porte de sortie du self, et la refermai violemment, laissant un puissant claquement envahir la salle. Je pénétrai dans l'espace réservé aux casiers et pris un petit enca, parmi tant d'autre que j'avais caché dans un petit coin de mon casier. Oui j'avais pris cette habitude, de remplir mon sac de bouffe, et de stocker le tout dans mon casier, dés la rentrée, dans les cas où j'aurais des p'tits creux, comme à ce moment précis. Il y'avait des moments où je n'arrivais pas à me contenter de la nourriture proposée par le lycée. Elle était tout bonnement infecte, et j'étais incapable de l'ingurgiter sans ressentir le besoin unanime de nettoyer mes intestins, en vomissant le peu de chose que je m'étais efforcée d'avaler. Ma barre de chocolat à la main, je sortis mon Iphone, et envoyai un message à ma mère, qui m'avait convaincu de lui prescrire des nouvelles de ma rentrée. Elle essayait éperdument de tenter d'encore me considérer comme une enfant, car, comme tout parent, elle éprouvait une réelle peur et souffrance cachée à l'idée de laisser partir sa petite fille, et ce moyen là, de lui donner des nouvelles de ma rentrée, était celui de garder un lien avec mon enfance, lorsque je lui sautais dans les bras, le soir de ma rentrée, et lui relatai tous les évènements de ma journée, mes copains et copines. Bien sûr, à ce jour, je ne lui racontai plus ce genre de détail, que je considérais comme privé. Seul mon journal intime et ma meilleure amie en avaient le privilège. J'étais plongée dans la contemplation de la végétation de la cour lorsque une personne que je n'attendais guère fit irruption dans mon champ de vision. Muffy. Cette dernière tenait entre ses fins doigts un caleçon entre ses doigts, et aussi parano soit-elle, elle désirait des explications. Sa paranoïa l'a poussait forcément à croire qu'il s'était passé quelque chose entre moi et Mathias, contre mon gré et j'avais la preuve formel que Muffy éprouvait toujours des sentiments pour mon ami, malheureusement pour elle. J'espérais qu'elle ne le croiserait pas, par hasard, en compagnie d'Anaëlle. « Tu m'expliques ça ?! » « P'tain, nan, Muffy, steplait, pas au lycée. » « Oh si, au lycée, d'vant tous tes potes jm'en fous, c'est quoi ce caleçon ?! » « J'sais pas ! » « Si, tu sais très bien, ne me mens pas. » Une altercation des plu arraçantes s'entamait sans que je ne puisse y remédier. Je l'imaginais déjà dégénérer...
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Dean Neil Stackhouse

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MessageSujet: Re: Une nouvelle année.   Une nouvelle année. Icon_minitimeLun 13 Avr - 1:42

    Bien, Bien, Bien,... La réaction de Marion fut l'effet de foudre, la claque qu'elle m'envoya était digne de celle que je lui avais appris à donner, bien qu'elle se débrouillait très bien toute seule auparavant. Je le méritais, mon comportement était celui d'un enfant de cinq ans, si ce n'était moins. Ri' passa sans me toucher, même pas m'effleurer un petit peu - malgré l'espace aussi petit qu'il soit-. Je la regardais partir à son casier, manger un petit encas, il fallait bien avouer que les repars proposé à la cantine de notre cher Lycée n'était pas très appétissante. Je souris, Marion n'avait donc pas changé ses habitudes et je savais aussi que par cela, le temps du pardon accordé ne serait surement pas pour maintenant. Pourtant, lorsque je vis sa sœur Muffy, arrivé avec un caleçon entre les doigts, je ne pu que me précipité vers mon amie, ayant alors le privilège d'entendre la conversation. J'embrassais Muffy - involontairement - au coin de la lèvre avant de prendre ce caleçon entre ces doigts. « Tiens Muffy ravi de te revoir, merci beaucoup d'avoir ramené mon caleçon. Où l'as-tu trouvé ? ». Sa réponse fut d'une voix assez cru et hargneuse : « Dans la chambre de Marion ! ». J'éclatais de rire, un rire contrôler, viril et si charmant à la fois, je regardais Muffy avant de poser mon bras autour de l'épaule de mon amie Marion. « Excuse-moi Muffy, j'ai tellement pris l'habitude de venir chez vous que j'en oublie mes bonne manière, je l'ai oublié dans la chambre de Marion lorsque je me suis déshabillé pour aller prendre ma douche. ». Le regard de Marion était foudroyant mais je lui souriait faussement l'air de dire de se laisser faire si elle ne voulait pas de problème, je me tournais ensuite vers Muffy souriant de mon plus beau sourire sincère « Alors Muffy, je n'ai pas beaucoup entendu parler de toi ces derniers temps. Tu as trouvé un travail ? Compte allez à la fac ? »
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