all i want for christmas is you

La veille au soir, je m’étais encore bourré la gueule. Seule dans ma chambre à essayer d’oublier cette terrible nuit d’été, je finissais gorgée après gorgée la bouteille de vodka que j’avais acheté dans l’après-midi. Assise en tailleur sur mon lit, simplement vêtue de mes sous-vêtements je sombrais lentement dans l’oubli alcoolisé. Pour une nuit au moins j’aurais un peu de paix. Je m’appelais Roxanne Calliope Greengrass, j’avais 20 ans, sans emploi et vivait avec le terrible poids d’un viol sur mes épaules.

Le lendemain matin, l’esprit embrumé, j’ouvris doucement les yeux. Un vent froid m’avait tiré de mon sommeil… J’avais oublié de fermer ma fenêtre. En le levant pour aller la fermer, j’aperçu une voiture devant la maison d’en face. Mon cœur fit un bon. Ce garçon aux cheveux noir, était-ce possible que ce soit Dean ? Ma tête se mis à tourner, me ramenant au souvenir du Noël d’il y a trois ans. C’était la dernière fois que j’avais vu le meilleur ami de mon frère et le frère de ma meilleure amie… Quoi qu’il en soit en gamine arrogante que j’étais je l’avais embrassé. Au départ c’était juste pour l’ajouter à la liste de mes conquêtes, mais lorsque mes lèvres avaient touchées les sienne j’avais compris que rien ne serait plus pareil. Je ne croyais pas à toutes ces histoires de coup de foudre et d’amour au premier regard… Mais dans le cas présent c’était plutôt amour au premier baiser. Car depuis ce jour j’étais folle amoureuse de ce garçon, garçon que je n’aurai jamais le droit de posséder.

Dean leva les yeux vers ma fenêtre. Dans un sursaut je me plaquai contre le mur de ma chambre afin qu’il ne me voit pas. Le souffle court, mes pensées se bagarrait dans mon esprit embrumé. Par politesse, il allait certainement venir sonner chez nous. Je ne pouvais pas me présenter à lui comme ça. Mes cheveux étaient gras, mon maquillage de la veille coulait sur mon visage… Sans plus réfléchir je me déshabillais et fonçai dans la salle de bain annexant à ma chambre. Au bout d’un certain temps, j’étais enfin présentable. Et pour la première fois depuis quelques mois je me trouvais enfin belle. Une serviette autour de la taille j’ouvris mon armoire afin de trouver de quoi me vêtir. J’attrapai les premiers sous-vêtements que je trouvai : un soutient gorge en dentelle noir et une culotte assortie. Par-dessus j’enfilai un jean slim bleu-gris qui moulait parfaitement mes formes avant d’enfiler un simple t’shirt rouge en coton fin. C’était simple, mais j’étais belle. Lorsqu’enfin j’eu fini de me maquiller, mes parents m’appelèrent. Ils n’avaient pas annoncés qui était là, mais mon cœur le savait déjà.

En essayant de ne pas dévaler l’escalier en quatrième vitesse, j’avais hâte de revoir celui que mon cœur désirait tant. Lorsqu’enfin j’arrivai dans le salon, je me retrouvais soudain toute timide. En levant les yeux vers Dean, j’avais peur que le rouge ne me monte aux joues, mais il n’en fut rien. Je m’avançai alors vers lui et passa mes bras autour de sa taille, serrant mon petit corps frêle contre le sien. Je pouvais sentir le souffle chaud de sa respiration dans mes cheveux et son parfum qui n’avait pas changé. Il était comme dans mes souvenirs, comme dans mes rêves.

« Tu m’as manqué Dean. »

Dans les bras de Dean, tout s’était arrêté. Pour un instant, le monde avait stoppé son envol. Dans ces bras, toutes mes peines s’étaient envolées. Je sentais sous mon corps la douce chaleur de ces muscles. Il déposa un baiser sur le sommet de mon crane. Un millier de fourmillement se rependit de la racine de mes cheveux jusqu’à l’extrémité de mes orteils. En trois ans d’absence de sa part, je ne réalisais que maintenant à quel point il m’avait manqué. Il me dit que je luis avais manqué. « Roxy » il n’y avait que lui qui m’appelait comme ça… Mon cœur battit un peu plus fort dans ma poitrine. Dieu que je l’aimais ! Si on m’avait demandé en ce moment précis ce que je voulais le plus au monde, ma seule réponse aurait été son nom, dans un murmure honteux. Car je ne pouvais obtenir Dean. Tobias n’aurait rien contre mais par respect pour lui son meilleur ami ne serait pas sortie avec moi… A cette pensée, j’eu envie de pleurer. Mais ma tristesse fut vite effacée par le mouvement furtif des doigts du bel homme contre ma hanche, y dessinant un trait de feu. Il se décolla de moi. « Tu as changé, j’ai l’impression de prendre un coup de vieux d’un seul coup ». Je ris en levant les yeux vers lui. Sa grande taille m’avait toujours impressionné. A côté de lui je me sentais en sécurité…

« Allons Dean, ne dit pas ça. Pour moi tu resteras toujours un petit hamster »

Cette histoire d’hamster remontait à notre enfance. Un après-midi, alors que je ne devais pas avoir plus de douze ans, Dean était venu me consoler et me faisait rire avec cette mythique grimace de hamster dont il était le maitre. Ma mère déclara qu’elle devait aller travailler, nous étions donc seul dans la maison. J’invitais Dean à s’asseoir tandis que j’allais m’occuper du thé. Lorsque je revins je m’assis en face de mon ami. Après avoir servis une tasse pour chacun de nous, je repris la parole.

« Et sinon avec Manon, comment ça va ? »

Cette idée m’avait traversé l’esprit alors que j’étais dans la cuisine. Dean était en couple avec une magnifique jeune femme. Dans ma tristesse je n’avais pu m’empêcher d’avaler une gorgée du whisky trainant sur le plan de travail histoire de reprendre contenance. J’étais une parfaite menteuse, Dean n’en verrait que du feu.

Devant l’adorable moue de mon invité, je ne pouvais résister à l’envie de déposer un baiser sur sa joue afin de faire réapparaitre ce sourire qui avait illuminé ma journée. Après avoir réglé l’histoire du thé, je posais donc la question fatidique, celle dont j’avais besoin pour me briser le cœur et me rappeler que l’amour entre Dean et moi était impossible… et une raison de plus de me noyer dans l’alcool. Assise en face de lui, j’attendais la réponse fatale mais ce qu’il me dit provoqua en moi une énorme bouffée de bonheur. Pour qu’il ne puisse pas apercevoir mon air ravi, je me dépêchais de porter la tasse à mes lèvres. Un moi c’était peu tout de même… Il me posa ensuite une question. Durant les quelques secondes qu’il me fallut pour finir ma tasse, je le regardai. Dean était tellement beau… Si j’avais pu, j’aurai sauté au-dessus de la petit table nous séparant pour enfouir mes doigts dans ses cheveux soyeux, pour coller mes lèvres contre les siennes, sentir ses mains sur moi, nos deux corps collés l’un à l’autre. D’un clignement d’yeux je revins à la réalité. Le compliment qu’il m’avait fait avait amené le rouge à mes joues.

« Il est passé le temps où je collectionnais les mecs, où j’étais la parfaite petite salope qui couche dans les vestiaires de foot… Aujourd’hui je suis passée à autre chose mais à croire qu’aucun garçon n’est assez mature pour avoir une vraie relation. »

Dans ma petite ville, tout le monde se connaissait depuis toujours et les réputations avaient du mal a changé, mais la mienne avait été totalement chamboulé. C’est à peine si on osait encore parler de moi comme la reine du lycée… Aujourd’hui j’étais la pauvre alcoolique perdue… Mais malgré tout j’avais toujours mes amis. C’était un point positif.

« Il est passé le temps où je collectionnais les mecs, où j’étais la parfaite petite salope qui couche dans les vestiaires de foot… Aujourd’hui je suis passée à autre chose mais à croire qu’aucun garçon n’est assez mature pour avoir une vraie relation. ». Comment pouvait-elle se dénigrer comme ça. L'entendre parler comme ça d'elle même me mettait dans une colère folle. Je savais qu'elle avait déjà eu des relations, mais je ne voulais pas imaginez tout ces garçons bourrés d'hormones parcourir son corps comme un simple objet. Je fronçais les sourcils avant de boire une nouvelle gorgée de mon thé. « Je déteste quand tu fais ça. Quand tu parles de toi de cette manière. » Je me levais pour aller m'accroupir devant elle, comme je faisais lorsqu'elle était enfant et qu'elle s'était fait mal. Je plongeais mon regard dans le sien, mais mains posée sur ces genoux. « C'est que tu mérites mieux qu'eux alors. Tu trouveras Roxanne. Tu iras à l'université et un homme te plaira, et ce sera réciproque. ». Mon bras se leva lentement pour que ma main puisse venir caresser sa joue et je ne pu m'empêcher de sourire.

Mon téléphone sonna et je m'excusais auprès de Roxanne avant de lui sourire et me relever pour lui embrasser le front. « Ta meilleure amie, elle a beau être ta voisine, elle a beau avoir vingt et un an, mais dès que grand-frère est là, c'est lui le taxi. » Je ris avant de l'embrasser à nouveau sur le front, comme si ça m'était nécessaire.

Dean fronça les sourcils alors que je finissais de parler. Il avait toujours eut un profond respect pour moi mais il fallait dire les choses telles qu’elles étaient. J’avais été une vraie salope, allant jusqu’à voler les petits copains de mes amies… Mais le destin m’avait bien puni. A faire n’importe quoi, on finit toujours par en payer les conséquences. Il se leva et vint près de moi. A chaque pas qu’il faisait vers moi, mon cœur s’accélérait. Comme quand j’étais enfant il me consola. Mais j’avais perdu toute attention lorsqu’il était entré en contact avec moi. Mais mon petite idylle platonique fut de bien courte durée car le téléphone de Dean sonna, me sortant de mon rêve éveillé. C’est d’un simple baiser sur le front qu’il me quitta.

La journée me parut bien triste en comparaison. Il se mit même à neiger. J’adorai la neige mais rien ne pouvais me rendre joyeuse a part Dean. Sans m’en rendre compte, je me remis à boire. J’avais peur de ne plus le voir, je ne voulais pas qu’il m’abandonne. Avant d’être trop alcoolisée, je me dis que je ferais mieux d’aller profiter de l’air frais de la soirée. Mais mon esprit était déjà embrumé… J’enfilai sans trop réfléchir un jean noir et un bustier rose à la place de ce que je portais et sortait sans rien de plus dans la nuit enneigée. Vodka et rhum me tenait chaud. A force de vaquer dans les ruelles sombres et vides de ma petite ville, je fus prise de fatigue et m’assit près d’une benne à ordure vide. Il s’était remis à neiger. Je fini ma bouteille de rhum et posa mon front sur mes genoux. Le sommeil commençait à me gagner. J’allais m’endormir ici, mourir à cause de l’alcool et du froid… Mais après tout, c’était peut-être la solution…

Après avoir accompagné ma petite sœur là où elle voulait aller, je recevais un texto d’un ami qui me proposait de fêter mon retour. A vingt-six ans, j’étais toujours un homme qui aimait s’amuser, j’acceptais avant d’aller me changer et enfiler une chemise blanche et un pantalon noir de smoking. Lorsque j’arrivais à l’appartement de mon ami, tous les invités, mes anciens camarades, levèrent leur verre et crièrent leur " joie" de me retrouver. Les nouvelles allaient vite dans cette petite ville.

Le temps passa et les verres s’enfilèrent les un après les autres. Après quelques heures à discuter, nous décidâmes, Tobias et moi, de rentrer. Mon meilleur ami m’invita à faire un tour dans le parc histoire de boire un dernier verre mais je refusais, je voulais surtout dormir et prendre une bonne douche. Lorsque je passai dans une ruelle pour rentrer à la maison, je trouvais une jeune femme assise sur le trottoir, la couleur de ses cheveux me fit directement penser à Roxanne et la pensée fut confirmée lorsqu’elle tourna la tête, les yeux fermés, pour trouver sa position. Je soupirais, elle avait l’air ivre. Une deuxième fois dans cette journée, je m’accroupis en posant mes mains sur ses genoux. « Roxanne… Ma Roxy qu’est-ce que tu fais » . J’étais ébahi de la trouver dans un tel état. A quel moment de mes trois ans d’absence, avait-elle commencé à boire comme ça. Je l’aidais à se relever en lui embrassant le haut du crâne et lui saisir le pliant de ses genoux pour la porter. « Accroche-toi à moi ma belle…Si Tobias t’avais trouvé là » . Je la portais jusque chez moi, mon chez moi bien à moi, une petite maison dans la rue voisine de celle chez mes parents.

Arrivée à mon domicile, je l’amenais directement dans la chambre pour ne pas qu’elle dorme dans mon canapé. Il y avait des cartons encore un peu partout mais l’essentiel était là. Roxanne se laissa tomber sur mon matelas en riant alors que j’enlevais les échasses qui lui servaient de chaussures.

Perdue dans ma torpeur alcoolisée, je n’avais pas relevé que quelqu’un s’était approché de moi. Les actions étaient en décalé dans mon esprit. On me parlait, je ne comprenais pas, répondant par un simple gémissement. On posa des mains brulantes sur mon corps. Je n’opposais aucune résistance. Une personne mal intentionné aurait pu faire ce qu’elle voulait de moi… Mais par chance, Dean était tombé sur moi. Je l’avais reconnu à son parfum. Il me souleva de terre et je me blottis contre lui, m’endormant sur tout le trajet qui menait à chez lui. Parce qu’il était inquiet, qu’il faisait nuit et que j’étais passablement en train de mourir près de lui.
Lorsqu’enfin on arriva chez lui, Dean me déposa sur son lit. Cependant l’air vif de la nuit et la présence rassurant de Dean avait fait s’évaporer un peu l’alcool qui me trainait vers le fond. Tout ce que je disais n’étais que balbutiement incompréhensible et rire d’enfant. Pauvre de moi… Alors qu’il m’enlevait mes chaussures, je m’endormis de nouveau. Il ne fallut pas longtemps, une heure tout au plus, pour que je ne me réveille. A ma grande surprise je n’avais absolument pas mal. Mais je ne savais pas où je me trouvais… Un rapide coup d’œil me fit comprendre qu’aucun garçon n’avait encore une fois pénétré mon intimité. C’était déjà ça. Puis, sur un carton j’aperçu la veste que Dean avait porté en arrivant chez moi. Etait-ce possible ? Je me levai et poussai la porte de la chambre ou je me trouvai. Effectivement, j’étais chez Dean. Il ne dormait pas, regardant seulement la télé. Je m’en voulais tellement. Il ne m’avait pas vu… Accrochée à la porte, j’osais l’interpeler :

« Dean ? Je… je pourrais avoir de l’eau s’il te plait ? »

« Je suis désolée que tu m’ai vu comme ça Dean… »

Je la regardai se lever et partir de ma cuisine sans me laisser le temps de répondre. Elle était désolée mais elle n'avait pas à l'être. Roxanne m'avait juste montrer ses faiblesses et je la trouvais belle. Je la trouvais pur malgré tout l'alcool qu'elle avait pu boire, innocente malgré les vêtements provocateurs qu'elle portait. Elle était une jeune femme fragile et je devenais fou à sa simple vue. Comment un simple baiser avait pu faire surgir de tels sentiments.

« Seigneur c'est un défi ou quoi? Vous me testez!? »

Je soupirais avant de me remettre sur le canapé, l'attendant. J'allais me taire sur cette nuit, sur ce que j'avais vu. Je demanderais des explications plus tard. Roxanne revint avec une de mes chemises sur le dos, et seulement une de mes chemises. Autant dire que j'avais une vue imprenable sur ses magnifiques longues jambes. Je soupirais discrètement en insultant le Seigneur, il n'avait pas autant tenté Adam alors pourquoi me tentait-il moi? Elle vient se lover contre moi torse et instinctivement, je passais mon bras autour de ses côtes en posant mon menton sur son crâne déposant un baiser sur le sommet de son crane. Je n'arrivais pas à me concentrer sur la télévision, laissant mon regard chavirer de temps à autre sur ces longues jambes tout en avalant une énième gorgée de mon whisky, que je m'étais servi alors qu'elle était à la douche, histoire de me concentré sur autre chose que sur le magnifique corps de la jeune Roxanne, lovée contre mon torse.

« Excuse-moi pour ça… » avait-elle dit alors qu'elle s'était relevée pour me faire face. Elle était toujours dans le canapé, mais sa tête n'était plus sur mon torse. Je n'avais pas compris tout de suite mais je restais de marbre lorsqu'elle m'embrassa pour la seconde fois en trois ans. Ma main se crispa sur la chemise qu'elle portait et déposai mon verre de whisky sur la table juste à côté du canapé. Ma main libre vint s'engouffrer dans les cheveux de Roxanne alors que je prolongeais le baiser et la rapprochait de moi en la serrant un peu plus. Lorsque je me détachais d'elle, je lui lançais un regard accusateur.

« Tu n'aurais jamais du faire ça »

Et je plongeais à nouveau sur ses lèvres pour en capturer tout le gout. Comment une fille aussi belle et jeune pouvait-elle me rendre fou à ce point. C'était mal ce que je faisais, elle était la petite soeur de mon meilleur ami, la plus ancienne amie de ma petite soeur à moi. Et elle était là, sur mon canapé, dans l'une de mes chemises alors que je l'embrassais à pleine bouche.

Je m’étais attendu à tout sauf à ce que Dean réponde à mon baiser. Sa main dans mes cheveux, l’autre sur ma taille, agrippant la chemise qui me couvrait le dos. C’était plus que dans mes rêves les plus fous. Chaque centimètre carré de ma peau brulait de plaisir et de désir pour le si belle homme qui me tenait dans ses bras. C’était si bon de se sentir aimé en retour. Enfin, je ne sais pas si on pouvait parler d’amour mais Dean me trouvait à son goût et c’était déjà bien assez. A sa phrase je ne répondis que par un sourire complice et il m’attira de nouveau vers lui pour joindre nos lèvres. D’un mouvement fluide je me retrouvais à califourchon sur lui, ses mains avaient glissées sous la petite chemise de coton. Nos lèvres se décollaient tandis que ma bouche glissait vers son cou que j’embrassais. Jamais mes rapports avec un garçon n’avaient été à la fois si contenu et pourtant ne demandait qu’à exploser. Mes doigts remontèrent vers sa nuque tandis que de mon autre main je déboutonnais sa chemise. A ce moment j’espérais que le beau brun n’aurait pas une crise d’identité et de ce qui était bien et mal. Car ce que nous faisions était mal, mais cela rendait les choses bien plus passionnées.

La nuit que j'avais passé avec Dean avait été la plus belle de ma vie. Coucher avec un homme que l'on aime c'est vraiment différent... Il m'avait aimé comme personne d'autre cette nuit-là. Personne ne pourrait jamais égaler Dean. Cet homme resterait pour toujours mon premier amour et l'unique. M'endormant contre son torse, je pensais que jamais personne ne pourrait le remplacer. Dans la nuit, je m'étais détachée du bel Apollon, prenant ma place dans ce petit lit, comme s'il avait été fait pour lui et moi.

Le matin s'était levé et je me réveillais doucement, somnolant encore un peu alors que Dean venait embrasser mon épaule. Je me tournai vers lui en passant mes bras autour de son cou, l'embrassant de nouveau. Des remords ? Je n'en avais aucun. J'aimais Dean, il me rendait folle de bonheur et de désir. Je n'avais rien à me reprocher. Combien de fois sa petite soeur m'avait dit que Tobias était a son goût ? Elle ne pouvait pas m'en vouloir... Ma bouche glissa une nouvelle fois dans le cou du jeune homme, mon corps nu collé contre le sien.