you were unaware that diamonds came with debt.

« t'écrire est bien plus lâche que de t'entendre au téléphone... »

« Et me savoir loin de toi me tue à petit feu... »

« Excuse mes faibles mots mais je n'en trouve pas à la hauteur et ne voudrais te blesser.»

« Chaque jours à présent devient un jour d'impatience...»

Avais-je osé écrire ses mots ? Il était bien trop tard à présent, la lettre était poster, j'avais le cœur en fête à chaque fois que mes doigts touchait le papier de l'enveloppe qui venait à peine de m'être offerte. Je racontais ma vie alors que je ne savais que la première lettre de son prénom, mais j'avais ce besoin de communiquer avec elle, comme si l'inconnue qui lisait mes pauvres mots était la seule qui puisse me comprendre, bien qu'il n'y avait rien à comprendre de ma vie. La sienne au contraire, me paraissait bien plus passionnante mais à la fois si triste

« Et voilà qu'elle se met à me parler de cette pièce : Bang Bang t'es mort!
Très intéressante je dois l'admettre... Mais j'ai plus de plaisir à enseigner l'anglais »

Bang Bang t'es mort était l'une des plus célèbre pièce que je connaissais voulant faire passer un vrai message, et la voir montée dans cette université me soulageais.

« Aurais-je au moins le loisir de connaitre ton nom»

J'y tenais tellement, comme si à présent, savoir son nom et sa vie m'étai vital, elle faisait presque partie de mon quotidien..

« Je t'embrasse..Aden »

La réponse à ma lettre fut des plus rapides, et le temps d'attente fut écourtée plus que jamais. Je décelais à travers ses quelques mots, beaucoup plus de détentes, et une confiance presque aveugle régnait entre nous. A présent, il m'était impossible de croire que cet homme mentait sur son identité, sur sa vie, sur son passé. Chaque fait qui m'était relaté à travers la lettre semblait réel, et vécu. Les sentiments qui en étaient ressortis vous frappait en plein coeur, et vous ressentiez cette impression d'avoir été présent, sur les lieux, lorsque tout ceci s'est déroulé, comme j'ai pu me sentir à la place d'Anaëlle lorsque Aden lui a déclaré sa flamme. Ce dernier m'avait tout décrit, l'environnement, la tenue de la demoiselle, et les larmes qui naquirent au creux de ses yeux. Et bizarrement, mes joues s'étaient humidifiées à la lecture de ce passage. Une part de moi aurait voulu être à la place de la jeune femme. D'ailleurs dans ma lettre, je formulais ce sentiment avec une pointe de discrétion afin que ça ne lui attire pas une certaine réflexion et qu'il prenne du recul.



Court, simple mais pourtant pleins de sous-entendus.. Le passage introduisant la pièce Bang Bang t'es mort m'arracha un large sourire. Pendant que je rédigeais ma lettre, la télé du salon était allumée, et la pièce qui était diffusée n'était autre que celle ci. Je confirmais l'avis d'Aden, cette pièce semblait particulièrement intéressante, mais le théâtre n'était pas vraiment mon fort.



Du plaisir à enseigner l'anglais..Alors Aden était professeur, professeur d'anglais (l'équivalent du français, en France) J'aurais dû m'en douter, ses lettres étaient formulées d'une telle manière et sa langue d'un tel niveau. J'éprouvais un réel plaisir à lire chaque papier qui m'était destiné. Dans tous les cas, la situation du jeune homme semblait tout aussi aisé que la mienne, et sa vie paraissait si attrayante, et simple. J'en rêvais presque. Avant d'achever ma lettre, je laissais une petite trace plus explicite de mon identité, en rajoutant la seconde lettre de mon prénom. Si le mystère de notre liaison disparaissait alosr il n'y avait plus tellement d'intérêt à continuer, même si j'avouais que j'étais littéralement devenue accro à Aden. Ceci fait, je conduisais la lettre à la boite aux lettres, et rentrai chez moi pour apprendre une nouvelle qui changerait réellement les choses..

« Ceci est surement la dernière réponse rapide que tu aura de moi
Les examens approchent et mon fichier n'est pas encore fait... »

Il était temps pour moi de me mettre au travail, je regrettais vraiment de ne pas avoir de temps pour tout gérer en même temps, j'en oubliais même d'écrire à Anaëlle tellement partager ma vie avec cette jeune fille me passionnait. J'avais lu sa lettre et n'avait pu m'empêcher de sourire à sa petite déclaration, sur le fait qu'Anaëlle était une femme comblée & heureuse

« J'espère que ton petit ami ouvrira les yeux un jour.
Qu'enfin tu puisse aussi t'épanouir en amour. »

Le hasard, je n'y avais pas vraiment cru, quoi que cette rencontre fut hasardeuse. Pour la première fois, je découvrais un point commun entre cette mystérieuse destinataire et moi. Elle partageait mon point de vue au sujet de la pièce. Le hasard avait fait tellement de choses pour moi en si peu de temps.

« Le hasard est parfois très avantageux.
Il m'a permis de tomber sur ta route. »

Une fois de plus, j'avais du mal à réaliser ce que je venais d'écrire. Je recevais un appel surprise et terminais ma lettre lorsque j'eus raccrocher

« Il est 10h00
Bien qu'en ce jour et à cet heure je ne donne pas cours.
Je te laisse suite à un appel surprise d'un de mes élèves.
Je les dépannes gentiment...
Amicalement, Aden»

Une énième lettre me parvint après quelques jours d'attente qui me parurent une éternité. Lorsque mes doigts touchèrent le papier, une sensation de bien être me parcourut et je m'empressai de prendre connaissance du contenu. Ces dires confirmaient la profession qu'il exerçait. Il était réellement un professeur d'anglais, et de plus, il paraissait particulièrement bon en la matière. Fervant envers ses élèves, et toujours prêt à donner de lui pour donner une chance à chacun d'entre eux. C'était la base même du professeur dévoué. Mais cette profession serait aussi la cause prochaine de lettres moins rapides, et donc engrendrerait beaucoup plus d'attente. Je ne pus m'empêcher de me mordiller la lèvre inférieure à la lecture de cet aveux. Les examens se déroulaient dans quelques jours, et j'étais moi aussi, plus que concernée, mais mon QI dépassait de loin celui de l'élève surdouée de la classe. Je possédais des connaissances sans même prendre le temps d'ouvrir un livre, ou un cahier. Ma mémoire visuelle et auditive m'offrait des chandelles que je ne manquais pas de m'approprier. Ainsi, ma moyenne restait stable, ou montait en grade, au plus grand plaisir de mes professeurs, mais ces derniers ne pourraient bientôt plus se réjouir de leur élève chouchoute. Demain serait un nouveau jour, je quittai Los Angeles, pour San Francisco, la mutation de ma mère dans un nouveau secteur professionel m'obligeait à la suivre, n'étant pas encore majeure mais je ne voyais pas l'utilité de le dire à Aden, ça ne changerait pas grand chose à son existence.. Et ça mettrait fin à notre liaison littéraire. Un froissement au coeur survint rapidement dans ma poitrine, lorsque je pris du recul, mais qu'importe, nous ne pouvions pas continuer ainsi. La soirée s'annonça avec lenteur, et je m'attaquai à mes sacs, confuse. Lorsque j'eus achevé tous les préparatifs pour que mon voyage se déroule bien, je m'enfonçai dans les bras de Morphée pour affronter la prochaine journée riche en émotion.

(...) Voyage fait, arrivée à San Francisco.

Je suis face à la large batîsse qui constituera mon logement pour une durée indéterminée. La rue semble paisible, nos voisins semblent déjà nous adopter, nous adressant de large sourire comme si nous nous connaissions depuis une éternité. Ma mère passe devant moi, les bras chargés, et m'appelle afin que je l'aide. Très vite, je sors de ma rêverie et porte mes bagages. Je ne me doutais pas une seconde que j'allais séjourner dans la même rue qu'Aden...Je ne connaissais ni son visage, ni sa voix, mais j'étais déjà sûre qu'il était professeur. Ainsi, il me restait juste à espérer qu'il soit professeur dans l'université dans laquelle j'avais été scolarisée au préalable...C'était sympa de rêver.

La discussion avec Luke finit par s'achever et je raccrochais lorsque je sentis une présence me frôler. Juste avant, des paroles avaient été prononcés à mon égard, des paroles de politesse, mais encore trop préoccupé par mon cellulaire je n'avais pas répondu. C'était la deuxième fois que je faisais preuve d'impolitesse et je me devais de remédier à ça. Ainsi, j'accélérai le pas, suivant Aden et lui tapotai l'épaule afin qu'il se retourne, ce qu'il s'empressa de faire. Je lui tendis ma main en guise de politesse, et il la serra gentimment.

- Désolé de n'avoir pas été très sympa tout à l'heure, mais avec mon petit ami au téléphone..

Une légère moue gênée se dessina sur mon visage avant que je ne reluque la silhouette qui se tenait face à moi. Cheveux brun aux reflets cuivrés, yeux bleu, et un look plutôt décontractée. Tout ce qu'il y a de plus appréciable. Les filles devaient bavés en le croisant, mais tentant de garder mon sérieux, je préfèrais plonger mes pupilles dans son regard azur, ce qui n'était pas la meilleure solution mais me ferais "tenir le coup" durant quelques minutes déjà.

Ses paroles m'arrachèrent un large sourire et je rentrai enfin chez moi. Ma mère avait disposé quelque bibelots sur une étagère qu'elle se vanta presque d'avoir monté seule lorsque je pénétrai dans la maison. Elle m'adressa un sourire pleins de sous-entendus tandis que je quittai déjà la cuisine pour ma chambre, qui n'attendait plus qu'à être aménagé, mais avant même que je n'atteigne cette dernière, ma mère m'appella, et lança, amusée.



Mes yeux se levèrent presque automatiquement au ciel, et je répondis, confuse.



J'accélérai la cadence pour atteindre la chambre, et m'enfermai dedans. Mon lit avait été monté par les déménageurs, et je n'avais pas besoin de beaucoup d'aide pour m'occuper du design. Des poufs, et un ordinateur portable pour l'instant serait amplement suffisant, mais je préférais largement la terrasse à ce petit coin. Le soleil rayonnait toujours dans le firmament et je ne pouvais qu'en profiter. Mon PC portable en main, je m'asseyai sur la chaise face à la table en vitre qui avait été installée rien que pour moi, et surfai tranquillement sur Internet, lorsque j'aperçus la silhouette d'Aden, torse nue. De ma terrasse en hauteur, j'avais vu sur le logement d'Aden, et une légère liberté..Je retins un léger rire et tentai de reporter mon attention sur l'écran de mon ordinateur, même si c'était bien difficile.. C'était vraiment dingue.

Je m'assurai qu'elle rentrait bien chez elle avant de rentrer à mon tour, j'avais des copies à corriger quoi que je n'avais pas forcement envie de le faire à la minutes même. J'enlevais donc ma chemise et partais enfiler un short de sport afin de me relaxer un peu en faisant du sport. Entretenir sa forme et son corps était important, c'était pour ça que je mangeais équilibrer et pratiquais la musculation, une fois par jour. J'entrais alors dans ma salle de musculation improvisée avant de mettre la musique, c'était un remix d'une chanson de Darin, un artiste que je ne connaissais pas plus que ça, alors que la radio tournait, je commençais à me mettre à taper dans un sac pendant une petite demi heure avant de m'arrêter et rester debout devant la baie, admirant la vue, jusqu'à ce que j'aperçoive Bella, nos regards se croisèrent quelques minutes et je lui fis un signe poli de la main.

Je la regardais alors qu’elle admirait la vue, je n’avais surement pas imaginé cette fille aussi belle, et pourtant, elle était ma voisine à présent, chose à laquelle je ne m’attendais pas. Lorsqu’elle se leva pour lui dire qu’elle mangeait, je détachais mon regard après sa sortie puis me dirigeais à mon tour vers la cuisine avant de préparer un petit plat simple et équilibrer, je mangeais ensuite tranquillement avant de me remettre aux corrections des copies.

(...) au petit matin.

Je me levais à l’entende de mon réveil, allait prendre ma douche pour m’habiller, j’écoutais la radio en me lavant les dents puis allait déjeuner, me relavant les dents par la suite. J’imprimais mon dossier d’examen avant de le ranger dans un classeur et dans mon sac puis partais en direction de l’université. Je photocopiais l’examen et partait en cours. Dans les quelques minutes qui suivirent le commencement de mon cours, une élève frappa à ma porte ; élève qui n’était autre que Bella.

- Bonjour mademoiselle McPherson

Je distribuais ensuite les bilans avant de donner une feuille à Bella et lui sourire

- La direction à décider de te laisser passer les bilans afin d’évaluer ton niveau. Ce n’est pas un test habituel, tu ne seras pas sanctionnée si tu échoue. Je t’expliquerai ceci à la fin si tu souhaite plus d’information. Bonne chance.

Aden ne sembla pas se lamenter mde mon arrivée quelque peu tardive et vint à ma table afin de me faire parvenir une fiche d'examen. L'équipe administrative désirait évaluer mes connaissances, et je ne comptais pas échouer. D'un mince sourire j'hochai la tête positivement aux dernières paroles d'Aden et ce dernier quitta ma table pour son bureau, gardant un oeil sur chacun des étudiants qui était à ce moment précis en train de démontrer leur capacité intellectuelle. Je parcourai rapidement le document qui m'avait été distribuée et finis par me mettre au travail, après avoir jeté un rapide regard à l'horloge. Je n'étais pas en possession d'une montre et les portables utilisés durant un examen était considéré comme outil de fraude. Deux heures s'écoulèrent et j'avais achevé le travail. Mon cerveau bouillonait et mes mains étaient moites. Ce n'était pas un signe de stress, mais j'avais chaud, horriblement chaud. Je redressai la tête, faisant comprendre à Aden que j'avais achevé l'examen et ce dernier s'approcha de moi, prenant la feuille un léger sourire surpris sur les lèvres. Je soupirai discrètement, croisant mes bras sur ma poitrine, tout en patientant. Je n'avais rien d'autre à faire de toute manière.

Alors que je me dirigeais vers mon bureau, j’entendais des chuchotements et comme je le devais dans mon travail, je réprimandais les jeunes gens, leurs disant que tout chuchotements étaient suspects. Je jetais de bref coups d’œil à Bella et à mes élèves avant que je ne remarque que celle-ci avait finit après deux heures de travail. Je me levais et lui fit un sourire surpris. A première vue, elle avait une bonne culture et était au niveau

- Au coup d’œil, tu as réussi, nous verrons ça plus tard.

Je lui fis un clin d’œil avant de sourire puis me lançais discrètement en lui chuchotant pour qu’aucun autre élèves ne puisse entendre

- Je voudrais vous invité ta mère et toi à diner à la maison ce soir. Histoire de vous souhaiter la bienvenue dans le quartier. Tu en feras part à ta mère ?

J’espérais qu’elle dise oui, non pas parce que j’avais envie de diner avec elle et sa mère, mais j’avais vraiment envie de me retrouvé un peu avec elle. Nous avions tant à apprendre l’un de l’autre

" Au coup d'oeil " J'espérais qu'il serait pleinement satisfait en corrigeant ma copie, oui ! Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis qu'Aden m'adressait un discret clin d'oeil. Il finit par entamer une discussion des plus innattendues, nous proposant, ma mère et moi, un dîner dans sa maison, afin de nous souhaiter la bienvenue dans ce nouveau quartier. J'aquiescai sa proposition d'un simple signe de tête, gardant le silence malgré tout. Quelques secondes s'écoulèrent avant que je ne prenne la parole doucement, afin de ne pas laisser Aden dans l'hésitation, même si je lui avais fait un signe de tête.

- Oui, je lui en parlerais.

Un mince sourire se dessina sur mes lèvre, et je rangeai mes outils de classe, les mettant dans mon sac en bandoulière. La sonnerie de fin retentit, et je me levais, adressant un dernier regard à Aden. Je sortis de la classe pour me poser dans la cours, et un élève vint me voir. Peau typée, presque le portrait craché de Luke. Je pus constater que beaucoup de filles lui tournait autour, du moins, leur regard était exclusivement posé sur lui, et elles avaient l'air d'enrager à l'idée qu'il s'approche de moi. Il s'asseya à mes côtés et entama la conversation.



L'étonnement se lut sur mes yeux tandis qu'Aden s'approchait du batîment administratif. Il jeta un mauvais regard à Priam, pendant que ce dernier enroula mes épaules de son bras, me rapprochant de lui. Je ne compris rien, mais en tout cas, ça ne présageait rien de bon.

Aden finit par pénétrer en totalité dans le batîment administratif, et je tentai de me défaire de l'étreinte légère de Priam mais ce dernier ne semblait pas comprendre qu'il allait un peu trop loin. Ainsi, nous passâmes vingt bonnes minutes à discuter. Je pus distinguer son côté égocentrique et le fait qu'il était très imbu de lui-même, tout ce que je n'appréciais pas. La journée s'acheva calmement, malgré les regards presque incessants de Priam sur ma personne; Je me contentais d'un simple sourire, afin de calmer ses ardeurs mais il faut croire qu'il n'y voyait rien. Il persistait. En fait, ce garçon était lourd. La sonnerie de fin de la journée retentit, et j'allais sur le parking afin de rentrer chez moi. Durant tout le trajet, malgré mes nombreuses tentatives, je n'ai pas réussi à me retirer Aden de la tête. Tout était arrivé si vite. Rencontrer l'homme qui avait fait de moi une femme comblée. Lorsque je fus enfin dans ma maison, je fus stupéfaite de constater que la maison était meublée à la perfection, comme si nous avions emménagé il y a des années. Je parlais du dîner à ma mère, qui fut ravie, et parti me changer. Je n'avais pas forcément envie de sortir le grand jeu, mais en même temps, c'était Aden..Et j'éprouvais le besoin de savoir si il était susceptible à ma beauté. Ainsi, j'optais pour cette robe, et quelques accessoires assortis. Vingt bonnes minutes s'écoulèrent et ma mère et moi nous dirigèrent jusqu'à la maison d'Aden. Elle frappa et ce dernier nous accueilla avec sympathie. Je rentrai timidement, et ne pus m'empêcher de sourire en constatant le goût dont Aden faisait preuve. Il prit ma longue veste et celle de ma mère, et nous invita à nous asseoir. Je m'asseyai face à lui, et ma mère à côté.

- Merci beaucoup de nous avoir inviter !

s'exclama ma mère, aux anges, tandis qu'un léger sourire se dessinait sur mes lèvres.